Avec seulement 5,5 millions d’habitants, la Finlande a réalisé un petit exploit en se qualifiant pour l’Euro. C’est la première fois que les Finlandais participent à un tournoi majeur. Resteront-ils sur leur faim ou vivront-ils aventure folle similaire à celle de l’Islande de 2016 ?
L’équipe finlandaise
Les Finlandais ont obtenu 18 points sur 30 durant leur campagne qualificative pour l’Euro. Ils l’ont fait aux dépens de la Grèce et de la Bosnie-Herzégovine. Avec un petit coup de pouce de la Grèce qui a perdu contre le Liechtenstein. Et à domicile de surcroît ! Les Finlandais ont également vaincu les Grecs. Le match amical des Diables face aux Grecs a prouvé que ce n’était pas une mince affaire. Devons-nous avoir peur du petit Poucet du groupe ?
Sur papier, la Finlande n’a aucune chance contre les troupes de Martinez. La valeur de l’entièreté de la sélection n’est que de 44 millions. En comparaison, les Diables rouges atteignent à 26 un total de 670 millions.
Lorsqu’on évoque l’équipe nationale de Finlande, on pense immédiatement à Teemu Pukki. Le joueur de Norwich City, où il est actif depuis 2018, est devenu une légende de son club. Logique aussi avec ses stats impressionnantes : 66 buts en 120 matchs. Avec l’équipe nationale, il trouve également le chemin du but avec beaucoup d’aisance. En 89 matchs internationaux, il a marqué 30 fois.
Au milieu de terrain, Tim Sparv est l’homme à surveiller. Le joueur de 34 ans évolue dans le championnat finlandais. Pas de quoi s’inquiéter a priori mais son importance dépasse le terrain. Il est le patron de cette équipe. Avec son expérience, il rend les joueurs qui l’entourent meilleurs.
La faiblesse des Finlandais se situe au niveau de la défense. Le meilleur défenseur est probablement Jere Uronen. Un nom familier pour beaucoup d’amateurs de football, puisqu’il joue à Genk. Où il est plus souvent sur le banc que sur le terrain. Romelu Lukaku, un des meilleurs attaquants au monde, affrontera une défense dont le meilleur élément est remplaçant à Genk. Un régal en prévision. Le gardien Hrádecky (Leverkusen) est fiable et rapporte régulièrement des points à son équipe.
Parier sur l’Euro
Comme nous l’avons montré précédemment, les Finlandais ont une défense friable. betFIRST vous offre une cote de 2.00 si les Belges marquent au moins trois fois face à eux. Difficile toutefois d’estimer la probabilité que ça arrive. Il s’agira du dernier match de groupe le lundi 21 juin. Les Diables seront-ils qualifiés ? De Bruyne jouera-t-il ? Hazard retrouvera-t-il la forme ? Ce sont ces facteurs qui rendent les paris sur le football intéressants.
Si les Belges remportent les deux premiers duels, il est possible que Martinez épargne des joueurs pour le match contre l’équipe la plus faible du groupe. En 2018, face à l’Angleterre pour le dernier match de poule, Martinez a aligné tous ses remplaçants à l’exception de Mignolet. Les chances de marquer trois buts ou plus sont beaucoup plus faibles dans ces circonstances.
Chez betFIRST, vous obtenez une cote de 3.25 si la Finlande se qualifie. Dans un système où 16 des 24 pays participants continuent l’aventure, cela peut être plausible. Affronter les Belges, favoris du groupe, lors du dernier match peut être un avantage si les Diables relâchent la pression. Les Danois pourraient aussi être trop forts pour la Finlande mais pourquoi ne pas envisager d’être qualifié en tant que meilleur troisième aux dépens des Russes ?
