Neymar fera-il un retour dans le club qui l’a fait connaitre aux yeux de toute l’Europe ou partira-t-il pour le rival historique, le Real Madrid ? La question a été le principal sujet de discussion en Espagne ces dernières semaines, mais ce soir, le feuilleton autour de la diva du football brésilien ne sera pas la priorité au moins pendant quatre-vingt-dix minutes. Tous les regards seront tournés vers Nuevo San Mamés, le stade où l’Athletic Bilbao et le Barca ouvriront le bal de cette Liga 2019. Rendez-vous pris à 21h00.
Lionel Messi doit renoncer ce soir – l’Argentin lutte en effet depuis des semaines contre un molet douloureux et n’a pas joué une seule minute au cours de la préparation – mais il jouera à nouveau un rôle de premier plan dans les mois à venir dans une équipe qui cherche à décrocher un septième titre depuis 2010. Si le Barça parvient à emmener Neymar au Camp Nou aux côtés des nouveaux venus Antoine Griezmann, Frenkie de Jong et Junior Firpo, les Catalans vont encore une fois démolir les concurrents.
Au Real Madrid, les supporters sont attristés de voir comment Barcelone grignote sur son record historique de victoire et cela année après année. A la fin des années 90, le Real comptait quinze titres de plus que les Blaugrana, mais entre-temps, la différence s’est réduite à sept unités. Depuis l’ouverture du marché des transferts, le Real a sans surprise, beaucoup dépensé avec un total de 300 millions d’euros pour s’offrir les services d’Eden Hazard, Luka Jovic, Éder Militão, Ferland Mendy, Rodrygo et Alberto Soro. Résultat ? Une préparation en demi-teinte dans laquelle la défense semblait bien mal en point.
Il n’est donc pas exclu que l’Atlético Madrid, avec l’achat record de João Félix dans les rangs, ne termine devant le Real pour la troisième année consécutive.
Autre statistique intéressante : depuis la saison 2012-2013, le Barca, le Real et l’Atlético ont toujours terminé aux trois premières places. Et il semble peu probable que Valence, l’Athletic Bilbao et la nouvelle armada de Séville, avec ses nouvelles recrues comme Rony Lopez, Sergio Reguilon, Oliver Torres et Luuk de Jong, ne puissent faire le poids. Pour Osasuna, Grenade et Majorque, qui viennent d’être promus de la Segunda División, rester dans l’élite serait déjà une victoire.
*Merci à Masters of Betfirst pour les tuyaux
**Les cotes indiquées sont indicatives et non contraignante
