En matière de paris sportifs, le « handicap asiatique » est le plus compliqué. Pour faire simple, c’est le fait de rajouter ou enlever un ou plusieurs buts pour l’une des équipes afin d’équilibrer un match qui est à la base déséquilibré. Une équipe se voit accorder l’opportunité de mener virtuellement face à une autre, avant que le match ne commence. Si vous placez un pari sur le foot sur cette équipe désignée et qu’elle gagne lorsque vous y ajoutez l’handicap, vous gagnez le pari.
Si nous comparons à d’autres sports, le foot se termine toujours par des scores assez faibles en termes de buts. Mais ils sont aussi populaires sur les cartons jaunes, les corners, les jeux de tennis, les points au basket-ball, les frames au snooker, etc. Voici trois types d’handicaps asiatiques : l’handicap simple, l’handicap plein et l’handicap partagé.
L’handicap asiatique simple
Ce premier type d’handicap asiatique est le demi-handicap asiatique. Dans ce cas, l’équipe ou le joueur sur lequel vous pariez obtient toujours un avantage ou un désavantage sous la forme d’un multiple de 0,5.
Par exemple, en 12 juin, les Diables Rouges ont joué un match essentiel contre la Russie dans le Championnat d’Europe. On va enlever ou ajouter ici des buts par tranches de 1.5 – Imaginez que vous pensez que la Belgique gagnera facilement. Si vous jouez sur -1,5, alors vous ne gagnez que si la Belgique gagne par 2 buts d’écart ou plus, sinon vous perdez votre pari sportif. Avec un résultat de 2-1, 3-2 ou 1-0, vous ne gagnez pas votre pari. Mais si la Belgique gagne 3-1, 4-1, 2-0, 5-2, vous gagnez votre pari.
L’handicap asiatique plein
Il y a une autre possibilité avec l’handicap simple. Dans ce handicap, on ajoute ou retire un ou plusieurs buts à une équipe sur le résultat final. Si en additionnant l’handicap et le résultat final cela fait match nul alors le pari est remboursé. Si vous jouez par exemple sur les Red Devils -1 et qu’ils gagnent 1-0 alors lorsque l’on rajoute l’handicap, cela donne 0-0. Le pari est donc remboursé.
Si la Belgique gagne 2-0, alors lorsque l’on ajoute l’handicap cela donne 1-0. Le pari est donc gagné et vous obtiendrez 2,57 fois votre mise. Si les Russes ont fait match nul ou gagnent le match, vous perdez votre pari.
L’handicap partagé
Enfin, il y a aussi l’handicap partagé (-0.25). Lorsque vous jouez ce type d’handicap, votre mise est en fait divisée en deux parties. La moitié de votre mise est sur l’handicap inférieur et l’autre sur l’handicap supérieur. On va ici enlever ou ajouter des buts par tranches de +0.25, +0.75, -0.25, -0.75 etc.
Par exemple, lorsque vous jouez 10€ sur la Belgique +0.25, cela revient à miser 5€ sur la Belgique H.0 (handicap inférieur) et 5€ sur la Belgique +0.5 (handicap supérieur). Ainsi, si la Belgique fait match nul, vous allez gagner la moitié de votre pari et vous serez remboursé de la deuxième moitié. Si la Belgique gagne, vous gagnez la totalité de votre pari et si la Belgique perd vous perdez la totalité également.
Voici un autre exemple. Si vous jouez la Belgique -1.25, cela revient à diviser votre mise en deux. 50% sur la Belgique -1 et 50% sur la Belgique -1.5. Si la Belgique perd ou fait match nul vous perdez la totalité de votre pari. Si la Belgique gagne de 1 but d’écart, vous perdez la moitié du pari (la Belgique -1.5) et vous êtes remboursé de l’autre moitié (le la Belgique -1). Enfin, si la Belgique gagne par 2 but ou plus, vous gagnez la totalité du pari. Même si le système d’handicap asiatique peut paraître compliqué pour un débutant, il n’est finalement pas difficile à comprendre avec un peu de pratique.
L’handicap plein et L’handicap partagé sont les plus connus quand on va parier sur le foot mais, l’handicap simple est plus utilisé dans les autres sports comme le basket, le tennis et le snooker.
