Au lendemain de la victoire 0-2 de Manchester City à Old Trafford, Liverpool s’est réveillé avec une forte gueule de bois. Malgré un parcours fabuleux – après 35 matches, le compteur est au bord de l’implosion et seulement 20 buts encaissés – à Liverpool, ils réalisent que la mission pour le titre est devenue impossible. Même Jürgen Klopp semblait moins combatif jeudi que d’habitude et semblait avoir jeté l’éponge. Klopp est donc de plus en plus à la hauteur de sa réputation d’éternel second. Au Borussia Dortmund et à Liverpool, il a obtenu plus de deuxièmes places et a perdues plus de finales qu’il n’a remporté de titre.
Dans le reste de l’Angleterre également, il devient clair qu’à ce stade de la compétition, il n’y a plus rien à faire contre la City de Pep Guardiola et ses piliers Bernardo Silva, Sergio Agüero et Raheem Sterling. Pourquoi les Citizens lâcheraient-ils soudainement le pied face aux lanternes rouges que sont Burnley, Leicester City et Brighton ? Au cours des onze derniers matches, ils n’ont manqué aucun point et ont battu leurs rivaux traditionnels Arsenal (3-1), Chelsea (6-0) et Tottenham (1-0). Contre Man U, il ne faisait aucuns doutes que City réservait un sort similaire pour décrocher les 3 points avec un football chirurgical. Les statistiques des neuf derniers matches parlent d’elles-mêmes : à 7 reprises ils n’ont pas encaissé et ont marqué que deux fois plus que deux buts.
Avec six victoires d’affilée, Liverpool est également sur une grande série, mais il est probablement trop tard pour le sprint final. Trop peu, trop tard. À Anfield Road, ils en viendront bientôt à la conclusion que le titre a été perdu entre la fin janvier et le début mars, alors qu’ils ont concédé quatre nuls en six matches. Le scénario catastrophe de la saison 2013-2014, où le titre s’est envolé au cours des trois derniers jours de jeu et qui a fait échoué les Reds à deux points du champion City, semble se répéter. L’équipe de Simon Mignolet et Divock Origi entamera la dernière journée avec un point de retard et devra compter sur l’aide de Brighton pour décrocher son premier titre depuis 1990.
*Merci à Masters of Betting pour les tuyaux
**Les cotes indiquées sont indicatives et non contraignante
