Une semaine après que les Serbes se soient couronnées championnes d’Europe dans une salle en ébullition à Ankara, les hommes peuvent commencer leur championnat d’Europe. Comme chez les femmes, les bobos de la Confédération Européenne de Volleyball (CEV) ont bouleversé la formule traditionnelle de compétition. Le nombre de participants est passé de 16 à 24 équipes et pour la première fois dans l’histoire, le tournoi se déroulera simultanément dans quatre pays. Les heureux élus sont la France, les Pays-Bas, la Slovénie et la Belgique.
La Belgique doit profiter au maximum de l’avantage du terrain pour faire mieux que la quatrième place d’il y a deux ans en Pologne. Les Dragons rouges n’ont pas obtenu de médaille suite à une défaite contre la Serbie lors de la petite finale. Coïncidence, ce sera l’adversaire lors du dernier match de groupe. Les deux premiers matches de groupe contre l’Autriche et l’Allemagne se dérouleront au Palais 12 à Brussels Expo, puis les Belges se rendront à la Lotto Arena pour la suite de la compétition.
Avec la Serbie (CEV-2), l’Allemagne (CEV-10), la Slovaquie (CEV-14), l’Espagne (CEV-16) et l’Autriche (CEV-28), la Belgique a été placée dans le groupe de la mort avec des stars comme Aleksandar Atanasijevic et György Grozer. Les quatres premiers de chaque groupe étant qualifiés pour le second tour, les garçons de l’entraîneur national Brecht Van Kerckhove devraient sans sortir sans grande difficulté. S’ils se qualifient, les Belges seront opposés à une équipe du groupe D où il sera important d’éviter les Pays-Bas, l’Ukraine et surtout la Pologne.
Mais soyons honnêtes, ce tournoi ne soulève qu’une seule question : qui sera capable de battre la Pologne, championne du monde en 2014 et 2018 ? L’équipe de l’entraîneur national Vital Heynen s’est facilement qualifiée la semaine dernière pour les Jeux Olympiques de Tokyo et avec le Cubain Wilfredo Leon, sans doute le meilleur joueur au monde, il a une carte supplémentaire dans son jeu pour décrocher la médaille d’or.
Et puis il y a le tenant du titre, la Russie, qui peut renouveler son titre pour la première fois depuis 1987. La France – qui débutera le tournoi sans son joueur vedette Earvin Ngapeth – la Serbie et l’Italie sont également considérées comme des outsiders sérieux.
Dans un tournoi où les matchs se succèdent à un rythme effrené- la Belgique joue ses 5 matchs de poule en 6 jours- les surprises sont donc presque impossibles. Mais peut-être que le Monténégro et la Macédoine du Nord peuvent entrer dans l’histoire en remportant leur premier match lors d’un Championnat d’Europe.
*Merci à Masters of Betfirst pour les tuyaux
**Les cotes indiquées sont indicatives et non contraignante
